Sommaire
Dès le 1er janvier 2025, l’utilisation de contenants alimentaires en plastique sera interdite dans les micro-crèches privées. Cette mesure s’inscrit dans le cadre des lois Egalim et Agec, visant à limiter les risques sanitaires liés aux plastiques et à réduire leur impact environnemental.
Une Mesure pour Protéger la Santé des Enfants
L’interdiction concerne tous les contenants plastiques utilisés pour la cuisson, la réchauffe et le service des repas. Le plastique peut contenir des substances chimiques qui migrent dans les aliments lorsqu’ils sont chauffés, augmentant les risques pour la santé des jeunes enfants dont le système immunitaire est plus vulnérable.
Qui est Concerné ?
Les crèches, micro-crèches et services de protection maternelle et infantile (PMI) sont tenus de se conformer à cette interdiction. Toutefois, certaines structures de santé bénéficient de dérogations pour des contenants spécifiques nécessaires à des raisons médicales.
Quelles Alternatives au Plastique ?
Pour continuer à assurer un service de qualité tout en respectant la loi, les gestionnaires de crèches doivent privilégier des alternatives durables et sans danger :
- Vaisselle en inox : résistante, réutilisable et totalement sécurisée.
- Vaisselle en verre : une alternative hygiénique et durable.
- Matériaux naturels comme le bambou : sans plastifiant et adapté aux jeunes enfants.
Un Temps d’Adaptation Accordé
Les établissements disposent d’un délai jusqu’au 31 juillet 2025 pour écouler leurs stocks actuels de contenants en plastique. Après cette date, toute utilisation sera sanctionnée.
Un Accompagnement pour les Professionnels
Face aux interrogations des gestionnaires de crèches, le Ministère de l’Agriculture mettra en ligne une FAQ détaillée pour préciser les points d’application de la loi et répondre aux questions sur les alternatives viables.
Conclusion
L’interdiction des contenants en plastique dans les micro-crèches privées est une avancée majeure pour la santé des enfants et la protection de l’environnement. Les professionnels du secteur doivent dès à présent anticiper cette transition en adoptant des solutions alternatives et en informant les familles sur cette évolution réglementaire.